La nocivité des gestes & postures sont souvent responsables des troubles musculo squelettiques (TMS). La répétition du geste participe tant à la survenance des TMS qu’à leur aggravation. Rappelons-nous le trait d’humour du film de Charlie Chaplin dans les Temps modernes. Le salarié resserre des boulons sans discontinuer. La cadence et la vétusté des conditions de travail peuvent avoir raison de la santé des salariés.
Les gestes répétitifs nuisent à l’intégrité physique
Les troubles musculo squelettiques (TMS) s’attaquent en particulier aux tendons. Mais les ligaments peuvent être affectés tout comme d’autres parties sensibles du corps (tissus mous en grande partie). Faut-il que le corps réponde à des contraintes identiques. Une pression qui s’exerce de manière assez localisée et selon la force utilisée, conduit à une inflammation. Vous avez là les ingrédients liminaires qui participent à l’apparition des TMS. Il faut savoir se ménager et soulager son corps afin de différer le risque et les maladies liées aux TMS.
Comment se préserver contre les troubles musculo squelettiques ?
Le syndrome du canal carpien représente aujourd’hui un trouble musculo squelettique répandu. De nombreux métiers exigent l’emploi d’une souris. Une utilisation répétée par le salarié et sans prendre les précautions d’usage entraîne cette maladie. D’autres maladies existent (lumbago, hernie discale, sciatique…) en raison de mauvais gestes. C’est le cas notamment des personnes qui se baissent souvent. Elles ne font pas toujours attention et peuvent soulever des charges lourdes davantage avec leur dos. Tout le monde sait qu’il est préférable de pousser avec ses jambes. Cela épargne les salariés de blessures graves ; les lésions lombaires sont très douloureuses.
Solutions matérielles et technologiques limitant les TMS
Il existe des solutions matérielles ou des équipements pour aider les salariés dans bien des cas. Les nouvelles technologies participent aussi à l’amélioration des conditions de travail. Le but dans les deux cas, c’est de limiter la rudesse du travail à produire. Moins l’effort sera important, moins les gestes seront répétés, plus le salarié travaillera en sécurité. Les rythmes de travail jouent également un rôle majeur dans la survenue des troubles musculo squelettiques. Il faut accepter de faire des pauses pour aider le corps à se ressourcer. Les salariés doivent être responsables dans le travail. Le corps est une machine fragile. Il faut savoir ménager sa monture pour aller loin et vite. À défaut, ce sera le brancard et l’hôpital pour les moins résistants. Il faut apprendre à travailler sans se blesser.
Comment sensibiliser les salariés à l’égard des TMS ?
L’employeur peut afficher des consignes claires en fonction des tâches à effectuer. Bien des métiers impliquent d’en connaître les rouages clés pour éviter toute blessure. Il est possible également de former les salariés aux bons gestes et aux bonnes postures. Le management doit être associé à la lutte contre les troubles musculo squelettiques. Cela commence par effectuer des contrôles sur le terrain. Les salariés réfractaires au respect des consignes doivent être repris et accompagnés. Il convient de s’assurer que chacun travaille conformément aux règles précisées par l’entreprise.
Faire de la prévention des risques des troubles musculo squelettiques
Il est nécessaire d’opérer un inventaire des risques (DUERP) afin de déterminer lesquels peuvent être responsables des TMS. Les représentants du personnel du CSE inspectent les locaux de l’entreprise. À cette occasion, ils peuvent entendre les salariés sur leurs conditions de travail. En les écoutant, il est plus simple de déterminer où se logent les risques. Il est tout aussi aisé de le savoir en les observant dans leur quotidien. Le récit des salariés qu’il soit direct ou indirect permet de vraiment comprendre les maux dont ils peuvent souffrir.
Les troubles musculosquelettiques coûtent cher ?
Les salariés malades vont s’arrêter aussi régulièrement qu’ils sont touchés par les troubles musculo squelettiques. Il va falloir les remplacer ou différer leur charge de travail. Parfois, l’employeur sera contraint de reclasser des personnes invalides. Il arrive que certains salariés soient déclarés handicapés. Il faut tout faire pour éviter ce qui conduit à la souffrance au travail.